Avocat à Verviers

Professer à Verviers, la ville où « l’avenir se tisse »

Avocat à Verviers : de la prestation de serment à la découverte improbable des modes alternatifs de règlement des conflits (par Pierre-Paul Renson)

L’accueil au barreau de Verviers, la prestation de serment et les cours C.A.P.A. à Liège

A l’issue de mes études universitaires, j’obtins une charge d’enseignement et de recherche à l’Université. Je décidai dans le même temps d’entrer au barreau. Des circonstances personnelles guidèrent mes pas vers la communauté germanophone. Il était inconcevable de tenter de plaider avec des rudiments d’allemand appris sur le tard. Je fus donc accueillis par le plus proche barreau francophone. A la rentrée judiciaire, je prêtai serment devant la cour d’appel de Liège et devins avocat à Verviers. A l’époque, le barreau de Verviers comptait environ 110 membres, stagiaires compris. Je suivis également avec succès les cours d’aptitude à la profession d’avocat (C.A.P.A en abrégé) au sein de l’École du stage de Liège réputée, à l’époque, comme l’une des plus dures au sein de l’O.B.F.G. (AVOCATS.BE).

L’exercice de la profession d’avocat à Verviers et la découverte improbable des modes alternatifs de règlement des conflits

En 2002, je plaidais peu, consacrant l’essentiel de mes activités à la mise en état d’importants dossiers. Le confinement qui fut le mien et le sentiment de n’être qu’un « rat de bibliothèque » me rendaient amer. Quand allais-je enfin participer aux consultations liées aux dossiers que je traitais et plaider ? Cette question me taraudait d’autant plus que mes productions littéraires donnaient invariablement lieu à approbation. Une clientèle personnelle naissante et une collaboration à distance avec feu mon père, qui était avocat à Charleroi, tempérèrent ma frustration. A ce moment, je pris également conscience que bon nombre d’affaires que je traitais ne se réglaient finalement pas par une décision judiciaire. Ces dossiers donnaient lieu à une transaction ou à une sentence arbitrale. Ma première rencontre avec les modes alternatifs de règlement des conflits (M.A.R.C. en abrégé), comme avocat à Verviers, fut donc tout aussi fortuite qu’improbable.

Le départ vers Charleroi tout en continuant à intervenir dans le règlement de différends à Verviers et alentours

Durant les vacances judiciaires de 2003, je décidai de me lancer de nouveaux défis. En octobre 2013, je devins donc avocat à Charleroi, qui est l’un des grands barreaux francophones hors Bruxelles. Je conservai néanmoins d’excellents contacts avec celles et ceux avec qui j’avais fait mes premiers pas au barreau. Les spécialités que j’ai développées et qui me valent une certaine notoriété m’offrent, par ailleurs, la chance de revenir  dans la ville où « l’avenir se tisse » et ses faubourgs afin de contribuer au règlement de certains différends en matière civile.